Le coût financier de la perte d’autonomie reste élevé, même en percevant des aides publiques. L’assurance-dépendance, qui garantit le versement d’une rente viagère, peut être une solution, mais ce n’est pas la seule.
Avec l’allongement de la durée de vie, le nombre de personnes âgées dépendantes augmente aussi. Il y a cinq ans, on dénombrait 1,17 million de personnes de plus de 60 ans limitées fonctionnellement ou psychiquement. A l’horizon 2060, ce chiffre devrait atteindre 2,3 millions, selon l’Insee.
Pour financer les nombreux frais liés à la perte d’autonomie, qu’il s’agisse du maintien à domicile (aménagement du logement, portage de repas, assistance au quotidien…) ou de l’hébergement en établissement, les aides sociales ne suffisent pas : elles sont non seulement restreintes mais fonction des revenus. C’est par exemple le cas de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), principale subvention attribuée par les départements.