Éditorial

Arbitrage

Le secteur de l’aide Ă  l’autonomie demeure en ce printemps 2018 en plein mouvement, parfois dans des directions contraires.
Il est Ă  noter tout d’abord la bonne vitalitĂ© de la contribution solidaritĂ© autonomie (CSA) qui devrait rapporter selon la CNSA 2,42 milliards d’euros, contre 2,37 milliards en 2017 (+2,1%). Par ailleurs, suite aux alertes sur la situation dans les EHPAD, le ministĂšre de la santĂ© et des solidaritĂ©s a menĂ© diffĂ©rents travaux et notamment l’Ă©tablissement d’une feuille de route relative Ă  l’accompagnement du vieillissement et la prĂ©vention de l’autonomie de la personne ĂągĂ©e et mĂšne actuellement une concertation pour dĂ©terminer, d’ici l’étĂ©, les actions et mesures prĂ©cises Ă  engager dĂšs cette annĂ©e.

Cette volontĂ© gouvernementale qui ne manquera pas de susciter des dĂ©bats une fois les arbitrages connus, se heurte Ă  deux autres rĂ©alitĂ©s : l’inquiĂ©tude d’une part des professionnels de l’aide Ă  domicile et en particulier des fĂ©dĂ©rations de l’Ă©conomie sociale qui s’inquiĂštent de la trop faible Ă©volution de la valeur du point proposĂ©e pour 2018 jugĂ©e « inacceptable » qui ne permet pas de « renforcer l’attractivitĂ© des mĂ©tiers ». Il est nĂ©cessaire de rappeler que les difficultĂ©s de recrutement n’ont peut ĂȘtre jamais Ă©tĂ© aussi difficiles, mettant rĂ©ellement en difficultĂ©s les structures pour apporter ce service indispensable au domicile.

D’autre part la seconde difficultĂ© peut apparaitre plus Ă©tonnante et intĂ©resse la filiĂšre silver Ă©conomie, considĂ©rĂ©e comme le fer de lance d’une « rĂ©volution » sociĂ©tale dans la maniĂšre de construire des solutions pour les personnes ĂągĂ©es et dĂ©pendantes. Aussi, l’association France silver Ă©co, qui fĂ©dĂšre les acteurs du secteur, dans un rĂ©cent communiquĂ© considĂšre la filiĂšre en Ă©tat de « mort clinique » selon ses mots et demande au gouvernement de rĂ©animer la filiĂšre, en lui confiant sa gestion au quotidien. 

On constate Ă  l’aune de ces quelques exemples que le(s) chantier(s) de structuration et d’appui concret Ă  ces secteurs restent entier. Des dĂ©cisions sont cependant annoncĂ©es et devraient avoir pour ambition de relancer les diffĂ©rents processus.  

Les deux mois qui se profilent pour LE-CENTRE sont Ă©galement trĂšs chargĂ©s. A commencer par l’Espace Mobile Autonomie (EMA) qui parcourt sans relĂąche les marchĂ©s et les places de mairie… des dĂ©partements des Deux-SĂšvres et de la Vienne. Ce dispositif rappelons-le, vise Ă  promouvoir la sensibilisation sur les aides techniques et l’amĂ©nagement de l’habitat auprĂšs d’un large public. L’autre Ă©vĂšnement d’ampleur est la tenue du Rallye dĂ©couverte de l’aide Ă  domicile en Deux-SĂšvres, opĂ©ration pilotĂ©e par LE-CENTRE, animĂ©e par une trentaine d’acteurs et qui sur trois semaines (du 22 mai au 8 juin 2018) permet d’organiser 45 ateliers sur l’ensemble de ce dĂ©partement.

Notons enfin l’organisation le 20 juin 2018 au Centre d’animation de Beaulieu Ă  Poitiers la tenue d’une rencontre originale, associant professionnels, pouvoirs publics, partenaires… sur le sujet de la lutte contre les discriminations et la promotion de la mixitĂ© dans le champ de l’aide Ă  l’autonomie. 

Comme vous pouvez le mesurer, LE-CENTRE avec ses membres, restent mobilisés pour faire progresser ce secteur essentiel à la vie quotidienne de millions de personnes

David Hamelin, Directeur | LE-CENTRE, créateurs de liens.

NOTE DE LECTURE

DARES rĂ©sultats. Les services Ă  la personne en 2016, l’activitĂ© se stabilise. Avril 2018

http://dares.travail-emploi.gouv.fr/dares-etudes-et-statistiques/etudes-et-syntheses/dares-analyses-dares-indicateurs-dares-resultats/article/les-services-a-la-personne-en-2016

En 2016, l’activitĂ© du secteur des services Ă  la personne a connu une baisse de 0.3% aprĂšs une diminution de 1.5% en 2015. L’emploi direct reste le mode d’intervention principal en reprĂ©sentant 56% des heures rĂ©munĂ©rĂ©es (895 800 intervenant.e.s) malgrĂ© une baisse progressive depuis 2011 dont 2.1% en 2016. ParallĂšlement, l’activitĂ© des organismes prestataires augmente de 2% et compte 420 900 intervenant.e.s (+1.1% par rapport Ă  2015).

En 2016, les organismes prestataires ont enregistrĂ© 380 millions d’heures majoritairement assurĂ©s par les associations Ă  hauteur de 54.3% (-0.7% par rapport Ă  2015). Les entreprises privĂ©es prestataires connaissent une augmentation de leur activitĂ© de 8.5% en un an pour atteindre 138 millions d’heures rĂ©munĂ©rĂ©es. Les micro-entrepreneurs sont encore Ă  la marge en reprĂ©sentant 1% des heures en prestataire. Le nombre d’organismes actifs a connu une hausse de 4.3% en 2016 due Ă  la croissance des entreprises privĂ©es (76% des organismes de services Ă  la personne) sachant que les micro-entrepreneurs reprĂ©sentent la moitiĂ© de cette hausse. La part des associations et des organismes publics recule passant de 25.6% en 2015 Ă  24.4% en 2016.

Le mode prestataire effectue pour 57% de ses heures de l’aide aux personnes ĂągĂ©es et/ou handicapĂ©es, pour 38% des heures consacrĂ©es Ă  des activitĂ©s domestiques et pour 5% de la garde d’enfants. Les activitĂ©s exercĂ©es diffĂšrent selon le mode d’intervention. Les associations et les organismes publics sont principalement tournĂ©s vers l’aide aux personnes ĂągĂ©es et aux personnes handicapĂ©es (65% de leur activitĂ©) et vers les activitĂ©s d’entretien de la maison (25%). On constate nĂ©anmoins une baisse de 6 points de l’aide aux personnes ĂągĂ©es entre 2010 et 2016. Les entreprises privĂ©es prestataires ont une activitĂ© plus diversifiĂ©e en donnant une place plus importante au petit jardinage et au bricolage (11.7%) et Ă  la garde d’enfants (10.9%). L’aide aux personnes ĂągĂ©es et handicapĂ©es se dĂ©veloppent progressivement (+ 6% entre 2010 et 2016) au dĂ©savantage des associations et des organismes publics. NĂ©anmoins, sur la mĂȘme pĂ©riode les entreprises prestataires perdent du marchĂ© sur les activitĂ©s d’entretien de la maison (-8.4%). Les micros entrepreneurs se tournent essentiellement vers l’entretien de la maison (42.7%), le petit jardinage et le petit bricolage (25.6% malgrĂ© une baisse de 13.4% entre 2010 et 2016). Les cours Ă  domicile et le soutien scolaire a connu une croissance de 8.5% sur les cinq derniĂšres annĂ©es pour atteindre 20.9% de leur activitĂ©.

Selon le mode d’intervention on distingue un nombre d’heures diffĂ©rent pour les intervenant.e.s. Au 2Ăšme trimestre 2016, ce sont 292 heures accomplies par un.e intervenant.e dans un organisme public, 231 heures dans une association et 198 heures dans une entreprise privĂ©e. Par comparaison Ă  l’annĂ©e 2010, les durĂ©es d’intervention ont progressĂ© pour le mode prestataire, soit 5 heures de plus par trimestre, dans les associations (+6.4%) et les entreprises privĂ©es (+3.6%). A l’inverse, les organismes publics comptent lĂ©gĂšrement moins d’heures par intervenant depuis 2010 Ă  hauteur de 2 heures en moins sur le trimestre.

En 2016, le nombre de particuliers employeurs est stable par rapport Ă  2015 (presque 2 millions au 2Ăšme trimestre) mais en connaissant une baisse de 9.6% par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode en 2010. Les particuliers employeurs ont payĂ© 482 millions d’heures en 2016 directement Ă  leur salariĂ©.e ou par le biais d’un organisme mandataire, soit une baisse de 2.1% depuis 2015. Les particuliers employeurs rĂ©munĂšrent davantage d’heures pour les gardes d’enfant avec 187 heures au 2Ăšme trimestre 2016 que pour les autres emplois Ă  hauteur de 59 heures. Cette durĂ©e est quasiment stable alors que le nombre d’heures moyen dĂ©diĂ© Ă  la garde d’enfants a baissĂ© de 23 heures en moyenne par employeur au 2Ăšme trimestre depuis 2010.

L’activitĂ© des organismes mandataires est toujours Ă  la baisse avec un repli de 7.6% en 2016 et reprĂ©sente 50 millions d’heures de travail rĂ©munĂ©rĂ©es soit 10% de l’emploi de salariĂ©.e.s Ă  domicile par des particuliers. Le mode mandataire est principalement utilisĂ© pour le soutien scolaire et les cours Ă  domicile (27.8% de l’activitĂ© mandataire des entreprises privĂ©es contre 0.7% en mode prestataire).

LA SILVER ÉCONOMIE EN NOUVELLE AQUITAINE

PÎle Emploi Statistiques et études mai 2018

La silver Ă©conomie se dĂ©finit par l’économie gĂ©nĂ©rĂ©e pour rĂ©pondre aux besoins des personnes ĂągĂ©es en termes de biens et services. C’est une filiĂšre transverse qui concerne de multiples secteurs d’activitĂ©s de maniĂšre directe ou indirecte (santĂ©, services, habitat, loisirs 
). La silver Ă©conomie devient un sujet important sur le territoire rĂ©gional car les seniors reprĂ©sentent 28.8% de l’ensemble de la population contre 24.6% en France mĂ©tropolitaine. Les personnes ĂągĂ©es de 60 ans et plus sont 1.7 million au 1er janvier 2014. D’aprĂšs l’INSEE, le vieillissement de la population devrait s’amplifier car en Nouvelle-Aquitaine la part des seniors devrait augmenter de 8.3 points entre 2014 et 2050 pour comptabiliser plus de 2.5 millions de personnes ĂągĂ©es de plus de 60 ans.

Dans l’activitĂ© Ă©conomique nĂ©o-aquitaine, la silver Ă©conomie est surreprĂ©sentĂ©e par rapport Ă  la France mĂ©tropolitaine en termes d’établissements (12% contre 11% au niveau national) dont plus d’un tiers appartient aux services Ă  la personne, d’emplois salariĂ©s (11% contre 9%) et de recrutements (16% contre 13%). Le nombre d’emploi salariĂ©s a augmentĂ© de 5.9% entre 2011 et 2016 contre 0.7% pour les autres secteurs. L’augmentation du nombre de salariĂ©s pour les services Ă  la personne s’établit Ă  2.6% (9.7% pour l’action sociale et 4.3% pour la santĂ©). En 2017, les recrutements dans la silver Ă©conomie ont connu une croissance de 8.7% en Nouvelle-Aquitaine. Les recrutements dans les services Ă  la personne ont augmentĂ© de 6.2%, 7.2% pour le secteur de la santĂ© et 10% dans l’action sociale dont l’hĂ©bergement mĂ©dicalisĂ© pour personnes ĂągĂ©es pour plus d’un tiers. En 2017, PĂŽle emploi a enregistrĂ© 11 900 offres d’emploi sur les mĂ©tiers de la silver Ă©conomie ce qui reprĂ©sente 4% des offres enregistrĂ©es.

Les demandeurs d’emploi dans la Silver Ă©conomie en Nouvelle-Aquitaine sont 103 200 fin dĂ©cembre 2017 soit 20% des demandeurs d’emploi de la rĂ©gion (+4.8% sur un an). Le profil de ces demandeurs d’emploi est globalement moins favorable Ă  une reprise d’emploi Ă  cause d’un niveau de formation plus faible, d’une moindre qualification et d’un ĂągĂ© plus avancĂ©. Ces demandeurs d’emploi se distinguent aussi par une surreprĂ©sentation des femmes et une part plus nombreuse de ceux ayant exercĂ© une activitĂ© rĂ©duite. Les trois quarts des demandeurs d’emploi du secteur recherchent dans les mĂ©tiers de l’aide Ă  la personne : services domestiques, assistance auprĂšs d’adultes, soins d’hygiĂšne et de confort, personnel de cuisine, entretien des espaces verts 
). En 2017, 68 700 reprises d’emploi sont comptabilisĂ©es dans le secteur soit 18% de l’ensemble des retours Ă  l’emploi.

Les dĂ©partements de la rĂ©gion nouvelle-Aquitaine ont une proportion de personnes ĂągĂ©es de 60 ans et plus qui varie de 24% en Gironde Ă  36% en Creuse. L’évolution de la population provoque des changements sur le marchĂ© du travail liĂ© aux seniors. Alors que certains dĂ©partements comptent plus de 12% des salariĂ©s dans la silver Ă©conomie (Creuse, Lot et Garonne, Dordogne, PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, Charente-Maritime), d’autres en comptent moins (7% dans les Deux-SĂšvres). Les dĂ©partements qui recrutent le plus en silver Ă©conomie sont la Creuse et la Dordogne Ă  cause d’une part importante de personnes ĂągĂ©es. Sur un an tous les dĂ©partements constatent une hausse de leurs recrutements dans ce domaine d’activitĂ©s sauf la Dordogne et la Haute-Vienne.

Des dĂ©partements (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, Charente-Maritime, Creuse) ont vĂ©cu des augmentations supĂ©rieures ou Ă©gales Ă  16% sur un an. Les recrutements ont des caractĂ©ristiques particuliĂšres selon les dĂ©partements. Des emplois durables (CDI ou CDD de plus de six mois) sont proposĂ©s Ă  hauteur de 68% en Charente, en Gironde, en Vienne et en Haute-Vienne. La part des emplois Ă  temps partiel varie de plus de la moitiĂ© (Deux-SĂšvres, Vienne) Ă  moins d’un tiers en Dordogne, CorrĂšze ou Charente. La demande d’emploi dans ces mĂ©tiers est en hausse sur l’ensemble de la rĂ©gion et notamment dans les Landes, le Lot-et-Garonne et les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques Ă  hauteur de 7% par an. La part de demandeurs d’emploi ĂągĂ©s de plus de 50 ans et de ceux peu formĂ©s sont Ă©levĂ©es dans certains territoires (Creuse, CorrĂšze, Dordogne, Charente-Maritime, Charente, Lot-et-Garonne
). L’absence de qualification des demandeurs d’emploi est particuliĂšrement marquĂ©e en Creuse, Haute-Vienne, Charente, Deux-SĂšvres, Vienne, Dordogne 
oĂč plus de 32% des demandeurs d’emplois intĂ©ressĂ©s par la silver Ă©conomie ne sont pas qualifiĂ©s.

Les opportunitĂ©s d’emploi dans l’action sociale en Nouvelle-Aquitaine concentrent 59% des recrutements de la silver Ă©conomie. Le secteur de l’hĂ©bergement mĂ©dicalisĂ© pour personnes ĂągĂ©es est le principal recruteur avec plus de 127 000 recrutements. L’action sociale offre des emplois oĂč sont surreprĂ©sentĂ©s les emplois qualifiĂ©s et les emplois durables. 62% des offres concernent l’accompagnement mĂ©dico-social qui est recherchĂ© par 32% des demandeurs d’emploi. Plus de la moitiĂ© des offres concernent des emplois Ă  temps partiel dans deux mĂ©tiers (psychologie et intervention sociale et familiale). Fin 2017, 7 100 demandeurs d’emplois sont inscrits sur ces mĂ©tiers. Ils ont un profil plus favorable Ă  la reprise d’emploi en ayant un niveau de formation plus Ă©levĂ©, une qualification et un Ăąge moins Ă©levĂ©. Ces mĂ©tiers attirent une part de femmes importante. En 2017, on constate une reprise d’emploi dans la rĂ©gion sur ces mĂ©tiers pour 4 900 personnes.

La santĂ© humaine en Nouvelle-Aquitaine compte 118 000 recrutements en 2017 soit une hausse de 7.2% en un an. Elle reprĂ©sente 33% des recrutements de la silver Ă©conomie. Les offres d’emploi en santĂ© humaine comptent pour 35% des offres en silver Ă©conomie pour des postes qualifiĂ©s majoritairement. Au 31 dĂ©cembre 2017, 22 800 demandeurs d’emploi sont inscrits sur un mĂ©tier en santĂ© humaine. Ils prĂ©sentent un profil plus favorable Ă  la reprise d’emploi : niveau de formation plus Ă©levĂ©, plus de qualification, moins ĂągĂ©s. Ces mĂ©tiers attirent une majoritĂ© de femmes. Le mĂ©tier le plus recherchĂ© est celui de personnel polyvalent des services hospitaliers et concentre 38% des demandeurs d’emploi. En 2017, les mĂ©tiers de la santĂ© humaine ont permis 16 400 reprises d’emplois.

Le secteur des services Ă  la personne compte 28 700 recrutements en Nouvelle-Aquitaine en 2017 avec une augmentation de 6.2% sur l’annĂ©e. Ces activitĂ©s reprĂ©sentent 8% des recrutements de la silver Ă©conomie et 58% de l’ensemble des offres de la filiĂšre (6 800 offres). Le mĂ©tier sur lequel le plus d’offres a Ă©tĂ© enregistrĂ© est celui des services domestiques (un quart des offres). En 2017, 73 300 demandeurs d’emploi sont inscrits sur un mĂ©tier des services Ă  la personne ce qui reprĂ©sente 71% des demandeurs d’emploi de la silver Ă©conomie. Ces demandeurs d’emploi sont moins formĂ©s et qualifiĂ©s et plus ĂągĂ©s ce qui est moins favorable Ă  la reprise de l’emploi. On constate aussi dans ce secteur une surreprĂ©sentation des femmes. Le mĂ©tier le plus recherchĂ© des services Ă  la personne est celui des services domestiques pour 28% des demandeurs d’emploi. En 2017, 47 400 reprises d’emploi ont eu lieu sur les activitĂ©s des services Ă  la personne en Nouvelle-Aquitaine.

ENQUÊTE/STATISTIQUE

Quelle est la santé financiÚre des EHPAD publics autonomes ?

Dans sa lettre n° 5, intitulĂ©e « AccĂšs Territoires », la Banque postale prĂ©sente les rĂ©sultats d’une Ă©tude sur les EHPAD publics autonomes (c’est Ă  dire hors EHPAD rattachĂ©s Ă  un Ă©tablissement de santĂ© ou Ă  une collectivitĂ©) qui reprĂ©sentent plus de 4 EHPAD publics sur 10 (pour rappel, les EHPAD publics reprĂ©sentent 44% du total des Ă©tablissements, contre 31% pour les EHAPD privĂ©s sans but lucratif et 25% pour les privĂ©s Ă  but lucratif).

Cette Ă©tude met en Ă©vidence les Ă©carts dans les tarifs d’hĂ©bergement selon leur nature juridique (1632 € mensuel en EHPAD public contre 1797 € dans les EHPAD associatifs et 2460 € dans les EHPAD privĂ©s Ă  but lucratif). Leur localisation joue aussi Ă  plein (avec un prix mĂ©dian de 1616 € par mois dans la Meuse contre 3154 € Ă  Paris).

Les EHPAD publics autonomes affichent un taux d’occupation Ă©levĂ© et toujours en progression. Il est ainsi passĂ© de 97,6% en 2011 Ă  98,2% en 2015.

Au total ces 1154 EHPAD  reprĂ©sentent un budget total de 5,4 milliards d’euros. Aussi 95% des recettes proviennent des trois sections tarifaires (hĂ©bergement, dĂ©pendance et soins) et progressent de 3,5% en 2015.

Pour conclure, la Banque Postale considĂšre que les EHPAD publics autonomes « prĂ©sentent globalement de bons Ă©quilibres financiers », avec un fonds de roulement positif, ainsi qu’une trĂ©sorerie de niveau Ă©levĂ© (1,3 milliard d’euros Ă  la fin de 2015).

Pour aller plus loin : www.labanquepostale.com/legroupe/actualites-publications/etudes/acces-territoires/acces-territoires-ehpad-publics-autonomes.html

Quels remĂšdes face Ă  la crise des EHPAD ?

Ce rapport d’information rĂ©digĂ© par M. Bernard Bonne SĂ©nateur de la Loire, a Ă©tĂ© provoquĂ© par la mobilisation sociale du 30 janvier 2018 des personnels travaillant en EHPAD pour contrer la dĂ©gradation des missions de ces Ă©tablissements. Il est Ă  noter que ce rapport fait suite Ă  de nombreux autres ayant dĂ©jĂ  tirĂ© la sonnette d’alarme sur la situation prĂ©occupante des EHPAD.

Ce rapport rĂ©alise tout d’abord une Ă©valuation des effets de la rĂ©forme de la tarification des EHPAD qui est actuellement mise en Ɠuvre et dont les modalitĂ©s font l’objet d’importantes contestations. Outre ces constats le rapport prĂ©conise une refonte des missions des diffĂ©rents personnels travaillant en EHPAD, notamment celles du mĂ©decin coordonnateur, ainsi qu’une redĂ©finition de l’organisation du travail, davantage tournĂ©e vers l’amĂ©nagement du temps de travail et l’appropriation de dispositifs innovants. D’autres pistes de rĂ©flexion et de recommandation sont apportĂ©es, comme l’incitation au dĂ©veloppement de l’offre d’habitat intermĂ©diaire, sur le modĂšle notamment des rĂ©sidences – autonomie, mais aussi une reconsidĂ©ration d’une approche actuellement excessivement mĂ©dicalisĂ©e de la prise en charge et qui appellent Ă  des assouplissements budgĂ©taires et gestionnaires afin que les projets d’Ă©tablissements puissent proposer des parcours plus intĂ©grĂ©s et moins mĂ©dicalisĂ©s.

Le rapport propose Ă©galement des Ă©lĂ©ments d’une rĂ©forme plus large du financement de la dĂ©pendance reposant sur 3 piliers : solvabilisation de la personne ĂągĂ©e (et non plus de l’Ă©tablissement) ; clarification des compĂ©tences entre acteurs publics ; mobilisation du patrimoine immobilier des personnes accueillies.

Pour aller plus loin : www.senat.fr/notice-rapport/2017/r17-341-notice.html

Quelle est la dynamique de l’emploi Ă  domicile en 2017 ?

Les chiffres 2017 de l’emploi Ă  domicile dans le champ du particulier-employeur viennent d’ĂȘtre communiquĂ©s par l’Acoss.

Sur l’ensemble de l’annĂ©e 2017, le volume horaire dĂ©clarĂ© au titre de l’emploi Ă  domicile diminue de 1,1%. Cette baisse s’explique par la rĂ©duction du nombre d’heures moyen par employeur (-0,9%) et, dans une moindre mesure, par celle du nombre d’employeurs (-0,2%). NĂ©anmoins, compte tenu d’une hausse du taux de salaire horaire net moyen de 1,9%, la masse salariale progresse de 0,8% sur un an.

De son cĂŽtĂ©, la garde d’enfants au domicile des parents reste assez dynamique, le nombre de particuliers employeurs augmentant de 2,9%, tout comme celui des heures dĂ©clarĂ©es de 2,7%, ainsi que la masse salariale de 4,2%.

Certains territoires rĂ©sistent mieux Ă  cette baisse gĂ©nĂ©ralisĂ©e Ă  l’image de la Corse, de l’Ile-de-France, de Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur et Auvergne-RhĂŽne-Alpes. 

Les chiffres en baisse concernent Ă©galement les assistantes maternelles. En 2017, le volume horaire dĂ©clarĂ© affiche ainsi un recul de 0,6%, tandis que le nombre d’employeurs baisse de 1,6%. Du coup, la hausse de 1,0% du nombre d’heures par employeur ne permet pas de compenser cette baisse. La masse salariale augmente nĂ©anmoins de 0,9% sur un an. Pour les assistantes maternelles, seules quatre rĂ©gions affichent une trĂšs lĂ©gĂšre hausse du volume horaire : l’Ile-de-France, Paca, la Nouvelle-Aquitaine et la RĂ©union.

Pour aller plus loin : www.acoss.fr/files/Publications/Acoss_Stat/Acoss_Stat_267.pdf

Quels sont les moyens de « vieillir dans la dignité » ?

Le CESE a rendu tout rĂ©cemment un avis, questionnant les conditions du bien vieillir en France. L’institution qui s’est autosaisie rend un avis structurĂ© en trois axes et quinze prĂ©conisations. Il est impossible ici de toutes les prĂ©senter en dĂ©tail, d’autant que plusieurs mesures, hĂ©las, ne demeurent pas originales et figurent dans diffĂ©rents rapports dĂ©jĂ  publiĂ©s sur ce sujet.

Le premier axe de l’avis recommande vigoureusement de faire de la prĂ©vention un acte tout au long de la vie, notamment dans le cadre du travail, afin de limiter ou retarder les effets liĂ©s au vieillissement. Cela passe, selon le CESE, par le fait de conforter les confĂ©rences des financeurs, de renforcer le rĂŽle des CDCA et de reposer la question du financement de ce risque, en regrettant au passage l’abandon du dĂ©bat sur la crĂ©ation d’un cinquiĂšme risque.

Ensuite le second axe porte sur l’adaptation de l’offre d’hĂ©bergement et de services aux besoins et aux attentes. Dans cette perspective, le CESE prĂ©conise de rĂ©duire les inĂ©galitĂ©s territoriales, notamment en confiant Ă  la CNSA  un travail de rapprochement des niveaux de l’APA, mais aussi en donnant des moyens aux EHPAD en revalorisant le « tarif soins ». Cet axe incite Ă©galement toutes les parties Ă  « dĂ©terminer les grands principes d’un financement solvable et pĂ©renne » des services de l’aide Ă  domicile.

Le dernier axe intitulĂ© « Travailler ensemble autrement pour rĂ©pondre aux exigences d’un accompagnement global et digne » ambitionne de gĂ©nĂ©rer des parcours coordonnĂ©s associant tous les acteurs sanitaires et mĂ©dicosociaux. Il s’agit aussi d’instaurer pour les EHPAD une norme opposable de 0,6 personnel pour un rĂ©sident, mais aussi de financer des postes d’accompagnants Ă©ducatifs, sociaux et psychologiques (en Ă©tablissement comme Ă  domicile), de rĂ©amĂ©nager les temps de travail, de garantir la prĂ©sence d’une infirmiĂšre de nuit et celle d’un mĂ©decin attachĂ© Ă  l’Ă©tablissement (et dotĂ© d’un pouvoir de prescription), tout en travaillant Ă  la revalorisation des mĂ©tiers de la filiĂšre.

Pour aller plus loin : www.lecese.fr/content/vieillir-dans-la-dignite-le-cese-adopte-son-avis

Comment passer Ă  l’informatisation des petites structures mĂ©dico-sociales

L’ANAP vient de publier un kit de gestion de projet d’informatisation spĂ©cifiquement destinĂ© aux Ă©tablissements de santĂ© et aux structures mĂ©dico-sociales qui n’ont pas de service informatique. Il rassemble ainsi une quinzaine de documents spĂ©cifiquement rĂ©digĂ©s pour des non spĂ©cialistes. Ce document ludique et pratique s’articule autour de 3 axes :  les contraintes et bĂ©nĂ©fices ; les opportunitĂ©s et les freins ;  les conditions de mobilisation efficace du numĂ©rique. 

Pour aller plus loin : http://numerique.anap.fr/publication/2144

ACTUALITÉS SOCIALES ET JURIDIQUES

DU CÔTÉ DES ÉTABLISSEMENTS

Comment les résidences autonomie peuvent-elles contractualisées avec les Ehpad, les Ssiad et les établissements de santé ? 

Une note d’information du 2 mars 2018 et rendue accessible en ligne le 22 mars suivant, organise la diffusion des modĂšles types de conventions de partenariat entre une rĂ©sidence autonomie (ex logements foyers) souhaitant accueillir Ă  l’entrĂ©e des personnes ĂągĂ©es en perte d’autonomie et trois catĂ©gories d’Ă©tablissements, c’est Ă  dire  avec un EHPAD ou bien les Ă©tablissements de santĂ©, ou enfin les  SSIAD et SPASAD. 

Les rĂ©sidences autonomie qui peuvent dĂ©jĂ  signer une convention pluriannuelle avec le dĂ©partement d’implantation, qui ouvre droit au versement d’un « forfait autonomie » sont dĂ©sormais en capacitĂ© d’accueillir des personnes remplissant les conditions de perte d’autonomie ouvrant droit au bĂ©nĂ©fice de l’APA (GIR 1 Ă  4) Dans ce cas de figure, les rĂ©sidences autonomie doivent adapter en consĂ©quence leur projet d’Ă©tablissement d’une part, et conclure une convention de partenariat avec un EHPAD ainsi qu’avec un service mĂ©dicosocial, un centre de santĂ©, un Ă©tablissement de santĂ© ou des professionnels de santĂ©.

Cette note met Ă  disposition les conventions types avec ces Ă©tablissements qui comportent Ă  la fois des dispositions communes et des Ă©lĂ©ments singuliers propres aux catĂ©gories d’établissements visĂ©s. 

Pour aller plus loin :  http://circulaire.legifrance.gouv.fr/pdf/2018/03/cir_43174.pdf

DU CÔTE DES SAAD

Comment mieux articuler l’intervention conjointe Ă  domicile des services d’HAD et des SSIAD ou des SPASAD

Le dĂ©cret du 13 avril 2018, publiĂ© au JO du 15 avril suivant vient apporter des Ă©claircissements en particulier sur les modalitĂ©s financiĂšres de l’intervention des Ă©tablissements HAD auprĂšs des personnes bĂ©nĂ©ficiant de prestations rĂ©alisĂ©es par un SSIAD ou par un SPASAD. En ce sens, une minoration des forfaits correspondant aux prestations d’HAD est ainsi prĂ©vue lorsque le service concernĂ© prend en charge un patient faisant l’objet d’un suivi par un SSIAD ou un SPASAD.

Les services d’HAD ont pleinement la possibilitĂ© d’intervenir depuis mars 2017 au sein des EHPAD et la question d’intervenir au domicile, raison ĂȘtre de ces services, ne pose thĂ©oriquement pas de difficultĂ©s, sauf dans le cas ou des personnes ĂągĂ©es bĂ©nĂ©ficient dĂ©jĂ  d’une prise en charge Ă  domicile par un SSIAD ou un SPASAD, l’HAD devant complĂ©ter et non se substituer Ă  ces services.

Pour parachever cette rĂ©forme, un second dĂ©cret doit ĂȘtre publiĂ© prochainement tenant compte cette fois des conditions de coordination de cette double intervention et la dĂ©finition des rĂŽles de chacun.

Pour aller plus loin : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000036800478

Quelles sont les modalitĂ©s de rĂ©partition des crĂ©dits pour l’accompagnement des proches aidants ?

Une instruction a Ă©tĂ© rendue publique le 2 mars dernier dans le but de prĂ©senter les modalitĂ©s de rĂ©partition des crĂ©dits dĂ©diĂ©s aux actions d’accompagnement des proches aidants dans le cadre du plan maladies neuro-dĂ©gĂ©nĂ©ratives 2014-2019. Ainsi, une enveloppe annuelle de 2 millions d’euros est dĂ©lĂ©guĂ©e aux ARS afin de financer des « actions d’information et de sensibilisation », de « soutien psychosocial individuel ponctuel », ou encore « des actions collectives de formation ou groupes de parole », conformĂ©ment Ă  aux rĂšgles inscrites dans le guide mĂ©thodologique de la CNSA.

Pour aller plus loin : https://www.cnsa.fr/documentation/exe_cnsa_guide_methodologique_db.pdf

POLITIQUE PUBLIQUE

Quelles sont les mesures pour valoriser l’égalitĂ© professionnelle et Ă  lutter contre les violences sexuelles et sexistes ?

Le gouvernement a prĂ©sentĂ© le 7 mars dernier aux partenaires sociaux ses mesures clefs en faveur de l’égalitĂ© professionnelle entre les femmes et les hommes et contre les violences sexuelles et sexistes au travail. AprĂšs le retour attendu des partenaires sociaux d’ici quelques semaines, un plan stratĂ©gique global en faveur de l’égalitĂ© professionnelle sera proposĂ©. Parmi les mesures en faveur de l’Ă©galitĂ© professionnelle femmes / hommes : renforcer la transparence sur les Ă©carts de rĂ©munĂ©ration en imposant aux entreprises de publier sur leur site internet leurs rĂ©sultats en matiĂšre d’écart de salaires ; donner aux salariĂ©s qui travaillent Ă  mi-temps ou plus les mĂȘmes droits que les salariĂ©s Ă  temps plein sur leur compte personnel de formation ; multiplier les contrĂŽles et interventions de l’inspection du travail sur le sujet de l’égalitĂ© professionnelle ; lutter contre les stĂ©rĂ©otypes Ă  l’embauche par la diffusion de guides mis notamment Ă  la disposition des entreprises ; favoriser la conciliation de la vie professionnelle et de la vie personnelle et familiale en valorisant les bonnes pratiques (gestion des temps, tĂ©lĂ©travail, etc.).

Par ailleurs des mesures en matiĂšre de lutte contre les violences sexistes et sexuelles sont annoncĂ©es et notamment former certains acteurs du monde de l’entreprise (inspecteurs du travail, mĂ©decins du travail, reprĂ©sentants du personnel….) ; sanctionner les auteurs de violences sexistes ou sexuelles, le cas Ă©chĂ©ant par une mutation voire un licenciement.

Enfin, le gouvernement a confiĂ© deux missions : une sur l’amĂ©lioration du congĂ© maternitĂ© Ă  la dĂ©putĂ©e Marie-Pierre Rixain, et une autre sur le congĂ© paternitĂ© Ă  l’IGAS.

Pour aller plus loin : www.gouvernement.fr/partage/10016-egalite-professionnelle-entre-les-femmes-et-les-hommes

PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS

L’emploi en tĂȘte des rĂ©clamations en matiĂšre de discrimination ?

Le rapport annuel d’activitĂ© 2017 du DĂ©fenseur des droits a Ă©tĂ© publiĂ© au dĂ©but du mois d’avril 2018, et Ă  l’image des derniĂšres annĂ©es, c’est le champ de l’emploi qui domine les requĂȘtes. Il concentre en effet  plus de la moitiĂ© des rĂ©clamations pour discrimination. Au total, le DĂ©fenseur des droits a Ă©tĂ© saisi 5405 fois pour discrimination, soit hausse de 3,9 % par rapport Ă  2016.

Des diffĂ©rences se font cependant jours entre le secteur public et privĂ©. Si les agents publics invoquent davantage le handicap et l’état de santĂ©, Ă  Ă©galitĂ© vient ensuite l’origine et les activitĂ©s syndicales. Dans le secteur privĂ©, l’origine arrive en tĂȘte, suivie du handicap et de l’état de santĂ© (ex aequo), et enfin les activitĂ©s syndicales (10,3 %).

Pour aller plus loin : www.defenseurdesdroits.fr/fr/rapports-annuels/2018/04/rapport-annuel-dactivite-2017

DROIT DU TRAVAIL

Accident du travail

Quelles sont les obligations de l’employeur en matiĂšre de sĂ©curitĂ© ?

Une affaire rĂ©cemment jugĂ©e, vient donner un Ă©clairage spĂ©cifique. S’opposait ainsi une salariĂ©e Ă  son employeur, celle-ci ayant fait une grave chute sur le parking de l’entreprise en prenant ses fonctions le matin, du fait de la prĂ©sence d’une plaque de verglas. La CPAM a par la suite qualifiĂ©e cette chute comme accident du travail. Dans cette perspective, la salariĂ©e entendait faire reconnaĂźtre la faute inexcusable de l’employeur. Pour rappel, si la faute inexcusable de l’employeur est reconnue, le salariĂ© peut bĂ©nĂ©ficier d’une majoration de sa rente et de la rĂ©paration intĂ©grale de son prĂ©judice.

Pour cette salariĂ©e, l’employeur aurait dĂ» avoir conscience du danger auquel Ă©taient exposĂ©s les salariĂ©s puisque d’une part, l’entreprise se situe dans le dĂ©partement du Bas-Rhin, oĂč la prĂ©sence de verglas est habituelle en hiver, et d’autre part, MĂ©tĂ©o France avait diffusĂ© la veille au soir un bulletin de vigilance mĂ©tĂ©orologique faisant Ă©tat d’une alerte orange neige-verglas sur ce dĂ©partement.

La Cour de cassation dans un arrĂȘt rendu le 25 janvier 2018 a rejetĂ© la requĂȘte de la plaignante, considĂ©rant que l’alerte mĂ©tĂ©orologique ne pouvait en elle-mĂȘme suffire Ă  rapporter la preuve de ce que l’employeur avait ou aurait dĂ» avoir conscience du danger, alors qu’elle avait Ă©tĂ© diffusĂ©e dans la nuit, qu’elle ne commandait pas de vigilance absolue, mais uniquement des consignes de prudence s’imposant Ă  chacun en cas de dĂ©placement.

Ces Ă©lĂ©ments n’ont toutefois pas permis d’établir que l’employeur avait ou aurait dĂ» avoir conscience du danger auquel Ă©taient exposĂ©s les salariĂ©s en se garant sur le parking de l’entreprise.

IndĂ©pendamment de cette affaire, dans les faits l’employeur a tout intĂ©rĂȘt Ă  prendre les mesures de prĂ©vention nĂ©cessaires pour Ă©viter ou rĂ©duire les risques d’accident du travail, lorsqu’une alerte climatique est connue.

Pour aller plus loin : www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000036635431&fastReqId=83090181&fastPos=1

Ratification des ordonnances Macron 

La publication de la loi de ratification des ordonnances Macron du 22 septembre 2017 et de l’ordonnance dite « balai » de dĂ©cembre dernier a Ă©tĂ© publiĂ©e le 31 Mars au Journal Officiel.

Cette ratification Ă©tait attendue depuis la dĂ©cision du Conseil constitutionnel du 21 mars (saisi d’un recours formĂ© par plus de 60 dĂ©putĂ©s qui y Ă©tait opposĂ©).

Cette loi, sur laquelle nous sommes déjà revenus à plusieurs reprises dans nos précédentes info-lettres apporte de nombreuses modifications et porte sur la mise en place du comité social et économique (CSE), la rupture conventionnelle collective (RCC), le congé de mobilité, ou encore la désignation des délégués syndicaux


Il importe de rester vigilant car cette loi du 29 mars 2018 Ă©largit les possibilitĂ©s de dĂ©signer un dĂ©lĂ©guĂ© syndical, revoit Ă  la baisse le budget du comitĂ© Ă©conomique et social, confĂšre aux CSE des entreprises de moins de 50 salariĂ©s un droit d’alerte, notamment en cas d’atteinte aux droits des personnes, assouplit le recours au tĂ©lĂ©travail, remanie la rupture conventionnelle collective…

Pour aller plus loin : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/loi/2018/3/29/MTRT1726748L/jo/texte

ACTUALITÉS LE-CENTRE

ESPACE AUTONOMIE

Indicateur niveau de liquide – criquet

« Se servir Ă  boire », une action simple et rapide pour une personne valide mais qui peut s’avĂ©rer trĂšs complexe en cas de baisse ou de perte de vision.

Pour faciliter cet acte rĂ©current de la vie quotidienne, la personne malvoyante va positionner son doigt Ă  l’intĂ©rieur du contenant (verre, casserole par exemple). Le doigt va alors servir de guide : lorsque l’eau arrive jusqu’à celui-ci, la personne arrĂȘte de verser. Cette technique a beaucoup d’avantages puisqu’elle est simple Ă  mettre en place, rapide et fiable. A l’inverse, elle sera difficilement applicable aux liquides chauds et nombreuses sont les personnes qui la considĂšre peu adaptĂ©e Ă  la vie en sociĂ©tĂ© (amis, restaurants
).

Une autre solution peut venir complĂ©ter voire remplacer la technique du doigt : il s’agit de l’indicateur de niveau de liquide. Aussi appelĂ© criquet, ce petit outil est Ă  positionner Ă  cheval sur le rebord du contenant. Il se compose de trois pattes ou sondes positionnĂ©es Ă  diffĂ©rents niveaux qui vont alerter l’utilisateur dĂšs que le liquide les atteint. DĂšs que le liquide arrive au niveau de la premiĂšre sonde, un avertisseur sonore le signale ce qui indique Ă  la personne qu’il faut stopper le versement.

Si la personne continue, un avertissement plus long est émis, cela signifie que le récipient est parfaitement rempli, et évite ainsi les déversements.

Certains modĂšles sont Ă©galement Ă©quipĂ©s de systĂšme vibratoire pour les personnes malentendantes. Ils sont disponibles dans les points de vente spĂ©cialisĂ©s dans le matĂ©riel « Basse Vision » (CFLOU, AVH
). Prix indicatif : environ 15 €

Une dĂ©monstration vaut mieux qu’une longue explication : si ce matĂ©riel vous intĂ©resse ou vous intrigue, vous pouvez venir le tester gratuitement Ă  l’Espace Autonomie : lieu d’essai et de conseil sur les aides techniques et l’amĂ©nagement du logement.

Plus d’infos au 06 52 95 93 68

Innovation sociale – Ma fondation MACIF

 

Cette annĂ©e encore, la Fondation Macif entend assurer son rĂŽle de financeur de l’innovation sociale avec l’appui de ses plus de 5 millions de sociĂ©taires, collaborateurs et dĂ©lĂ©guĂ©s.

À l’occasion de l’opĂ©ration « Ma fondation MACIF 2018 », chaque participant pourra distribuer ses « 3 coups de pouce » et partager son coup de cƓur sur les rĂ©seaux sociaux.

LE-CENTRE, crĂ©ateur de liens est fier de faire partie des 13 projets retenus en France afin d’illustrer l’innovation sociale en Nouvelle-Aquitaine.

Les votes seront ouverts pour les sociĂ©taires et dĂ©lĂ©guĂ©s Ă  compter du 28 mai prochain, d’ici lĂ  n’hĂ©sitez pas Ă  dĂ©couvrir et relayer la vidĂ©o, et surtout Ă  mettre un petit pouce vers le haut : https://www.youtube.com/watch?v=PRakUBphTmQ

LE-CENTRE, crĂ©ateur de liens dans le champs de l’aide aux personnes, de l’autonomie et du bien vieillir
 depuis 2009

 

AXE EMPLOI / FORMATION

RALLYE DES MÉTIERS DE L’AIDE A DOMICILE DANS LES DEUX-SÈVRES

Ce mardi 22 mai 2018 est le jour du dĂ©marrage du Rallye des mĂ©tiers de l’aide Ă  domicile dans le dĂ©partement des Deux-SĂšvres. Pour cette premiĂšre Ă©dition dans le dĂ©partement, 45 ateliers sont programmĂ©s sur l’ensemble du territoire et 5 job meeting sont proposĂ©s sur les communes de Niort, Melle, Bressuire, Thouars et Parthenay. De nombreux acteurs du territoire sont mobilisĂ©s autour de cette initiative pour laquelle nous espĂ©rons attirer de nombreuses personnes.

Le Rallye démarre donc ce mardi 22 mai par une inauguration qui aura lieu de 15h00 à 17h00 au Conseil Départemental des Deux-SÚvres (Maison du Département Mail Lucie Aubrac, 79000 Niort).

Interviendrons Ă  cette occasion : M. Gilbert Favreau, PrĂ©sident du Conseil dĂ©partemental des Deux-SĂšvres ; Mme Françoise Jeanson, dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  la SantĂ© et Ă  la Silver Economie, Conseil RĂ©gional Nouvelle-Aquitaine ; M. Lionel Lascombes, Directeur de l’UnitĂ© dĂ©partementale DIRECCTE des Deux-SĂšvres. Ainsi que : Mme CĂ©line Raimond-Lagrange, ComitĂ© d’acteurs locaux des Deux-SĂšvres ; M. Christophe Girardeau, Agence rĂ©gionale de la formation tout au long de la vie (ARFTLV) ; Une salariĂ©e de l’aide Ă  domicile (issue de l’entreprise Autonomie Douce heure) ; Un usager des services d’aide Ă  domicile (issu du CDCA) ; M. David Hamelin, LE-CENTRE.

Les inscriptions aux ateliers sont encore possibles, pour plus d’information rendez-vous sur le site internet du Rallye : http://www.rallye-metiers-aide-a-domicile.fr/

Et pour vivre les moments du Rallye tout au long de ces 3 semaines, rendez-vous sur la page Facebook du Rallye : https://www.facebook.com/Rallye-des-m%C3%A9tiers-de-laide-%C3%A0-domicile-584513775216689/?ref=br_rs

INFORMATIONS COLLECTIVES

Les prochaines informations collectives auront lieu :

A Chatellerault : Mardi 29 mai 2018 à 10h00 dans le bñtiment l’Atelier (209 grand rue de Chateauneuf).

A Poitiers : Mardi 12 juin 2018 à 14h00 dans le locaux de LE-CENTRE (18/22 bd Jeanne d’Arc).

Les inscriptions se font par téléphone au 05 49 61 64 65 ou par mail à emploi@le-centre.pro

PARCOURS EMPLOI

Le parcours d’intĂ©gration dans les mĂ©tiers de l’aide aux personnes est un moyen de rĂ©pondre aux besoins des organismes de services Ă  la personne et des Ă©tablissements mĂ©dico-sociaux du territoire de Grand Poitiers en matiĂšre de recrutement.

L’objectif de ce dispositif est de favoriser l’intĂ©gration des demandeurs d’emploi au sein de ces secteurs d’activitĂ©.

L’accompagnement des personnes qui intĂšgrent le parcours d’intĂ©gration se fait sous 2 formes : un accompagnement individuel et un accompagnement collectif.

L’accompagnement est personnalisĂ©, il a pour but d’identifier les problĂ©matiques qui conditionnent les freins d’accĂšs au secteur et ainsi amener les personnes Ă  rĂ©ussir leur entrĂ©e dans le marchĂ© du travail ou dans une session de formation.

Il est Ă  l’écoute, il conseille et il est force de proposition pour orienter le demandeur d’emploi vers les dispositifs qui lui permettront d’accĂ©der Ă  l’emploi et/ou Ă  la formation.

Le demandeur d’emploi est suivi durant les diffĂ©rentes Ă©tapes du parcours d’intĂ©gration : information collective, entretiens individuels, ateliers collectifs, stage, formation


En sortie de parcours, le stagiaire pourra continuer Ă  bĂ©nĂ©ficier d’une assistance et de conseils pendant 6 mois.

Les personnes sorties avant la fin du parcours d’intĂ©gration bĂ©nĂ©ficient Ă©galement d’un suivi et auront la possibilitĂ© de rĂ©intĂ©grer le dispositif.

TĂ©moignage de SĂ©bastien Binckly, en reconversion professionnelle, en partance pour une formation diplĂŽmante auprĂšs de l’IRTS de Poitiers prĂ©parant au mĂ©tier de TISF (technicien de l’intervention sociale et familiale) Ă©voque son accompagnement sur le parcours des mĂ©tiers des services aux personnes.

 -Quelles Ă©taient vos attentes lors de votre entrĂ©e sur le parcours,  l’information collective vous a-t-elle servie pour orienter votre projet?

Mes attentes Ă©taient de dĂ©couvrir un nouveau secteur d’activitĂ©, dĂ©couvrir quels dĂ©bouchĂ©s, quelles formations Ă©taient possibles pour moi. Je suis en reconversion professionnelle.

L’information collective m’a Ă©tĂ© trĂšs utile car elle m’a permis de dĂ©couvrir des mĂ©tiers mĂ©connus pour moi. Je me suis rendu compte que le service Ă  la personne ne se rĂ©sumait pas seulement au mĂ©nage Ă  domicile ou Ă  la garde d’enfant…

-Vous ĂȘtes en accompagnement sur le parcours afin de rĂ©aliser votre projet de reconversion professionnelle, comment le vivez-vous et que vous  apporte-t-il?

C’est une aide trĂšs prĂ©cieuse car j’ai une conseillĂšre qui est vraiment Ă  l’Ă©coute et qui m’accompagne dans mes diverses dĂ©marches. Elle est trĂšs impliquĂ©e pour m’aider Ă  rĂ©ussir, c’est encourageant. Avec son aide, j’ai pu valoriser mon CV et avoir de bons contacts pour rĂ©aliser mes enquĂȘtes-mĂ©tier.

-Comment cet accompagnement selon vous pourrait ĂȘtre amĂ©liorĂ© ?

Je n’ai rien Ă  dire jusque lĂ , toute l’aide dont je bĂ©nĂ©ficie me convient parfaitement. Je fais confiance Ă  ma conseillĂšre.

-Conseilleriez-vous ce type d’accompagnement Ă  des connaissances qui se questionnent sur la dĂ©couverte du secteur des services Ă  la personne ? Et pourquoi ?

Oui, tout à  fait! Tout d’abord, parce que c’est un secteur d’activitĂ© auquel on ne pense pas forcĂ©ment pour se rĂ©orienter et qui mĂ©rite vraiment qu’on s’y intĂ©resse. Chacun peut, selon moi, y trouver son Ă©panouissement. De plus, les mĂ©tiers des services Ă  la personne sont pourvoyeur d’emplois.

MIXITÉ PROFESSIONNELLE

MIXITÉ DANS LES MÉTIERS DE L’AIDE A LA PERSONNE

LE-CENTRE organise une aprĂšs-midi dĂ©diĂ©e Ă  la mixitĂ© dans les mĂ©tiers de l’aide Ă  la personne au centre d’animation de Beaulieu Ă  Poitiers le mercredi 20 juin Ă  partir de 14 heures.

Ce temps de rencontre en prĂ©sence notamment de Grand Poitiers, de la DRDFE, de la RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine, d’organismes de service Ă  la personne, d’Ă©tablissements mĂ©dico-sociaux et d’organismes de formation est l’occasion d’Ă©changer sur la question de la mixitĂ© et de la lutte contre les discrimination dans un secteur d’activitĂ© particuliĂšrement genrĂ©.

AccompagnĂ© par le cabinet Nano Conseil RH qui sera prĂ©sent, LE-CENTRE a rĂ©digĂ© un guide de prĂ©vention contre les discriminations et en faveur de l’Ă©galitĂ© de traitement Ă  destination des dirigeants et des professionnels du recrutement afin de les sensibiliser Ă  des pratiques excluant toute subjectivitĂ©.

Ce temps partagĂ© permettra de prĂ©senter ce guide et celui rĂ©digĂ© Ă  l’attention des professionne.l.le.s qui est un outil de prĂ©vention et d’information sur la discrimination dans l’emploi dont deux volontaires en service civique tĂ©moigneront de la promotion qu’elles en ont fait auprĂšs de groupes en formation.

AXE SERVICES

EnquĂȘte auprĂšs des volontaires en service civique

Depuis de nombreuses annĂ©es notre association accueille des volontaires en service civique, que ce soit directement au sein de notre structure, ou mis Ă  disposition auprĂšs de nos adhĂ©rents. Les missions sont variĂ©es en fonction des actions ou projets que nos adhĂ©rents ou notre association portent. Les profils aussi sont trĂšs variĂ©s, que ce soit au niveau de la formation ou de l’origine gĂ©ographique, et les rencontres toujours enrichissantes. Il nous a paru intĂ©ressant d’interroger d’anciens volontaires pour voir quelle a Ă©tĂ© l’influence du service civique dans leur Ă©volution.

Voici 2 exemples :

Aliss // PĂ©riode de service civique :   28/02/2013 – 27/02/2014

IntitulĂ© de la mission : Aide aux actions de communication et valorisation de l’association

Formation Ă  l’entrĂ©e en mission : Master 2 professionnel « Espaces, SociĂ©tĂ©s, Environnement », UniversitĂ© de Poitiers

Age à la signature du contrat : 25 ans

Pour quelle raison avez-vous souhaité vous engager en service civique :

A l’issue de mes Ă©tudes universitaires, et avant de dĂ©buter une activitĂ© professionnelle, je cherchais Ă  m’investir durant quelques mois dans le milieu associatif, dans un secteur oĂč j’avais tout Ă  apprendre. La raison : dĂ©couvrir un nouveau domaine et donner de mon temps Ă  la communautĂ©.

Pour quelle raison avez-vous postulé à cette mission en particulier :

Ayant dĂ©jĂ  une bonne connaissance du milieu associatif liĂ© Ă  la protection de l’environnement, je souhaitais dĂ©couvrir une association Ɠuvrant dans le social, Ă©tudier les enjeux du dĂ©veloppement durable propres Ă  son activitĂ©.

Dans le cas oĂč cette mission avait pour but de valider un projet professionnel ou d’assoir une expĂ©rience « professionnelle » en lien avec un diplĂŽme (en cours ou Ă  venir) est ce que le service civique a rempli son rĂŽle et comment ?

Durant ma mission, j’ai pu mieux rĂ©flĂ©chir Ă  mon projet d’avenir, que je souhaitais fortement axer sur le contact avec l’humain.

Que vous a apportĂ© cette mission en dehors de la validation du projet professionnel ou de l’expĂ©rience en lien avec votre diplĂŽme : connaissances, savoir ĂȘtre, compĂ©tences acquises ou dĂ©veloppĂ©es

Mon expĂ©rience en tant que volontaire en service civique m’a permis de dĂ©couvrir le secteur des services Ă  la personne, avec ses nombreux enjeux et acteurs.

PremiĂšrement, ma vision des choses a complĂštement changĂ© lorsque j’ai commencĂ© mon service civique au sein de l’association. J’ai Ă©tĂ© particuliĂšrement touchĂ©e par la diversitĂ© des mĂ©tiers et compĂ©tences qui constituent ce secteur d’activitĂ©, ainsi que par la richesse humaine et culturelle des acteurs concernĂ©s.

DeuxiĂšmement, cette expĂ©rience m’a montrĂ© que derriĂšre les rĂ©glementations spĂ©cifiques au secteur, les fiches de poste, se trouvaient des Femmes et des Hommes, des histoires de vie et des parcours diffĂ©rents.

Cette expĂ©rience, que j’ai vĂ©cue au sein de l’association, a Ă©tĂ© trĂšs enrichissante, tant au niveau personnel, que professionnel, car elle m’a permis de me confronter avec le monde du travail et ses prĂ©occupations.

A la fin de votre mission quel Ă©tait votre projet (Ă©tudes, emploi…) ?

A la fin de ma mission, je souhaitais débuter dans le milieu du travail.

Est-ce que vous pensez que le service civique a aidé à la concrétisation de votre projet, si oui de quelle façon ?

Ma mission de service civique m’a en effet aidĂ© Ă  mieux apprĂ©hender mon projet professionnel et Ă  cibler le type de mission sur laquelle je voulais m’investir par la suite.

Quelle est votre situation actuelle ? y voyez-vous un lien avec votre service civique ?

Je travaille au sein d’une mairie, sur un poste de chef de projet participation citoyenne et dĂ©veloppement durable.

Oui, car ma mission de service civique m’a prĂ©parĂ© et a donnĂ© du sens Ă  la notion de « service », « à la personne » dans le cadre de mon service civique, et « service public » dans le cadre de mes fonctions actuelles.

Avez-vous pu bĂ©nĂ©ficier d’aides particuliĂšres liĂ©es au statut de volontaire en service civique ?

Non

Manon // Période de service civique :   à partir du 27/11/2017 pour 6 mois

IntitulĂ© de la mission : AMBASSADEUR DE L’ÉGALITÉ DE TRAITEMENT DANS LES MÉTIERS DE L’AIDE À L’AUTONOMIE

Formation Ă  l’entrĂ©e en mission : Je possĂšde seulement le baccalaurĂ©at

Age Ă  la signature du contrat : 19 ans

Pour quelle raison avez-vous souhaité vous engager en service civique :

Le temps de prĂ©parer le concours pour la formation d’éducatrice spĂ©cialisĂ©e, il me fallait une activitĂ©, je trouvais ça intĂ©ressant d’ĂȘtre volontaire pour une mission de service civique.

Pour quelle raison avez-vous postulé à cette mission en particulier :

L’annonce m’a plu, travailler sur les questions de discrimination me paraissait trùs utile.

Que vous a apportĂ© cette mission en dehors de la validation du projet professionnel ou de l’expĂ©rience en lien avec votre diplĂŽme : connaissances, savoir ĂȘtre, compĂ©tences acquises ou dĂ©veloppĂ©es

Cette mission m’a appris plusieurs choses, une plus grande aisance Ă  l’oral, comment m’adresser Ă  diffĂ©rents publics, et Ă©videmment des connaissances thĂ©oriques sur la discrimination et l’égalitĂ© professionnelle.

 

A la fin de votre mission quel Ă©tait votre projet (Ă©tudes, emploi…) ?

Toujours le mĂȘme, devenir Ă©ducatrice spĂ©cialisĂ©e.

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